A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, BNP Paribas ouvre au public son siège historique : la rue Bergère à Paris (Dimanche 15 septembre).

Ce bâtiment fut construit par le CNEP (Comptoir National d'Escompte de Paris), l’un des ruisseaux qui a composé le groupe bancaire BNP Paribas que nous connaissons aujourd’hui. La Banque nationale de Paris (BNP) est née en 1966 de la fusion du CNEP et de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI).

La construction de l’« Hôtel du Comptoir » court sur plusieurs décennies. De l’installation du siège social du CNEP à cette adresse en 1851, à l’achat du terrain dix ans plus tard et à la reconstruction engagée par la suite, sous la direction tout d’abord de l’architecte Edouard Corroyer, ancien élève d’Eugène Viollet-le-Duc. L’immeuble sous sa forme contemporaine est achevé en 1913. La construction du XIXe siècle mobilisa les meilleurs artistes de l’époque : Aimé Millet pour la statuaire, Edouard Didron pour les vitraux, Gian Domenico Faccina pour les mosaïques, entre autres.

 Après plus de trois ans de travaux, l’ancien siège historique du Comptoir National d’Escompte de Paris devient le premier immeuble réhabilité et inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques à obtenir la certification HQE.

Actuellement, l'immeuble du 14, rue Bergère, est occupé par BNP Paribas Investment Partners, filiale du Groupe BNP Paribas dédiée à la gestion d'actifs.

>> Visites du 14 rue Bergère, le dimanche 15 septembre 2013 de 10h à 17h par Emilie Dumarest.

Le Louvre-Lens sera inauguré le 4 décembre 2012, jour de la Sainte-Barbre, sainte patronne des mineurs, et ouvrira ses portes au public le 12 décembre 2012.

"La Liberté guidant le peuple" (1831) de Delacroix, mais aussi le "Portrait de Balthassare Castiglione" (1514) de Raphaël ou "La Madeleine à la veilleuse" (1640-45) de Georges de La Tour ont rejoint pour un an le nouveau musée, symbole d'une renaissance attendue pour cette ville minière.

 

Autre cadeau du Louvre aux Lensois : la "Sainte Anne" (v.1503-19) de Léonard de Vinci a quitté pour la première fois le Palais parisien où elle se trouve depuis plus de deux siècles pour s'installer pour trois mois à Lens.

Le musée de verre et d'aluminium poli, conçu par l'agence japonaise Sanaa, s'est posé tout en douceur sur la fosse 9-9 bis de Lens, un ancien carreau de mine à charbon. L'architecture d'une grande pureté et simplicité se montre pleine de tact à l'égard de ce territoire, blessé par la désindustrialisation.

Grand Palais, jusqu'au 28 janvier 2013

Tout le monde adôôoore Hopper mais personne ne connaît vraiment. Allez-vous faire votre propre idée sur l'artiste dans l'incontournable rétrospective qui lui est consacrée au Grand Palais.

Pourquoi est-elle incontournable ? Car 55 tableaux sur les 100 qu'il a peints y sont présents (oeuvres de jeunesse, gravures, aquarelles, illustrations...), et donc la plus grande rétrospective jamais organisée sur ce peintre. Vous y découvrirez un homme profondément francophile (il récite par coeur Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Montaigne, illustra Les Misérables), il donne à quatre de ses gravures des titres français, également amateur de peinture européenne (Manet, Degas, Courbet, Marquet, Vallotton, Sickert...). Tout chez Hopper est question de regard, sa lumière va vous éblouir, une intensité solaire dépaysante qui nous balade de motels, en station service, sur la côte est et au milieu d'une architecture victorienne envoûtante. Et si Hopper était l'inventeur de l'art américain.

L'oeuvre d'Hopper et le cinéma sont étroitement liés. Hopper s'inspire du cinéma (H. Hawks, M. Carné), le cinéma s'inspire de ses toiles (Wenders, W. Allen, Hitchcock, Carpenter...). Rien d'étonnant donc qu'en marge de l'exposition Arte ait commandé 8 courts-métrages réalisés par Mathieu Amalric, Sophie Barthes, Dominique Blanc, Sophie Fiennes, Valérie Mréjen, Valérie Pirson, Martin de Thurah et Hannes Stöhr ; chacun met en perspective un tableau de Hopper.

<< Two comedians, 1966, Huile sur toile, 78,1 x 106 cm / Collection particulière. Tableau inspiré des Enfants du Paradis de Carné ; Hopper se représente sous les traits du mime Baptiste Deburau (JL Barrault à l'écran) tenant la main à son épouse Jo.

En savoir plus sur l'exposition

Pour initier vos enfants aux oeuvres d'art et donc aux collections des musées, 1 petite minute suffit. Ils aiment la télé, les dessins-animés, alors faites un geste militant et proposez leur "1 minute au musée".

Rafaël, Mona et Nabi, drôles de créatures nous font découvrir une oeuvre : peinture, sculpture, objet d'art... Passionnant ! Vous avez bien 1 minute à partager avec vos enfants.

Vous préférez lesquels ? Moi L'ours blanc de Pompon, L'Age mûr de Rodin, La bouée rouge de Signac.

Pour qui ? Pour vos enfants de 4-5 ans par les Films de l'Arlequin >> 1 minute au musée

+ le samedi à 10h35 sur France 3.

>> Au Grand Palais, jusqu'au 14 janvier 2013.

>> Sur France 5 : La galerie France 5 à revoir en replay jusqu'au 21 oct 12.

A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, BNP Paribas ouvre pour la première fois au public 3 de ses sites historiques : les Grands Moulins de Pantin (samedi), l'ancien siège de la banque Renauld à Nancy (samedi), et la rue Bergère à Paris (dimanche).

Ce bâtiment fut construit par le CNEP (Comptoir National d'Escompte de Paris), l’un des ruisseaux qui a composé le groupe bancaire BNP Paribas que nous connaissons aujourd’hui. La Banque nationale de Paris (BNP) est née en 1966 de la fusion du CNEP et de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI).

La construction de l’« Hôtel du Comptoir » court sur plusieurs décennies. De l’installation du siège social du CNEP à cette adresse en 1851, à l’achat du terrain dix ans plus tard et à la reconstruction engagée par la suite, sous la direction tout d’abord de l’architecte Edouard Corroyer, ancien élève d’Eugène Viollet-le-Duc. L’immeuble sous sa forme contemporaine est achevé en 1913. La construction du XIXe siècle mobilisa les meilleurs artistes de l’époque : Aimé Millet pour la statuaire, Edouard Didron pour les vitraux, Gian Domenico Faccina pour les mosaïques, entre autres.

 Après plus de trois ans de travaux, l’ancien siège historique du Comptoir National d’Escompte de Paris devient le premier immeuble réhabilité et inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques à obtenir la certification HQE.

Actuellement, l'immeuble du 14, rue Bergère, est occupé par BNP Paribas Investment Partners, filiale du Groupe BNP Paribas dédiée à la gestion d'actifs.

>> Visites du 14 rue Bergère, le dimanche 16 septembre 2012 de 10h à 17h par Emilie Dumarest.

Le Festival se veut la fête annuelle de l’Histoire de l’Art. Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, il offrira durant trois jours abondance d’images et de rencontres à la fois scientifiques et festives qui s’adresseront à tous, professionnels, étudiants, amateurs et curieux.

Pour sa deuxième édition, un thème fédérateur, les Voyages, rassemblera tous les aspects de la discipline.  A l’ombre du château, conférences, débats, projections et lectures exploreront toutes les facettes du rapport entre art et voyages. Ouvert à des spécialistes venus de toute l’Europe, le Festival privilégie le regard des acteurs d’un pays invité : l’Allemagne.

Bretagne-Japon 2012, ce sont 12 musées bretons qui s’unissent pour présenter des collections rares et inédites au grand public : objets japonais et œuvres empreintes de japonisme. Ce sont autant de pièces uniques et prestigieuses, symboles des liens historiques et artistiques entre le Japon et la Bretagne. Estampes, masques, porcelaines, kimonos, gravures, peintures sont présentés à travers 12 expositions pour plonger au coeur des relations entre la Bretagne et le Pays du Soleil Levant.

Voir la programmation

http://www.bretagne-japon2012.fr/

Retrouvez l'Ours blanc de Pompon en vadrouille au Grand Palais dans l'exposition Beauté animale (jusqu'au 16 juillet 2012).

Depuis la Renaissance, artistes et naturalistes n’ont cessé d’observer les animaux et de les représenter avec toute l’exactitude possible. Néanmoins, le naturalisme s’arrête là où commencent la norme et la morale : des critères éthiques et esthétiques sont mis en place, qui motivent les différences de point de vue. Ainsi, les manières de représenter une même bête varient extraordinairement. Elles traduisent notre fascination et notre curiosité pour un monde qui n’a pas fini de livrer sa diversité...

Pour en savoir plus

Au musée d'Orsay jusqu'au 1er juillet 2012.

Première grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917) à Paris depuis la rétrospective de 1988 au Grand Palais.

Cette exposition explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de l'approche académique et historique de ses débuts à l'inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l'oeuvre de l'artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l'estampe et surtout le pastel qu'il porte à son plus haut degré d'achèvement.
Organisée avec le Museum of Fine Arts, Boston, l'exposition bénéficie du très riche fonds d'oeuvres graphiques du musée d'Orsay, rarement montré pour des raisons de conservation, auxquels s'adjoignent des prêts exceptionnels des plus grandes collections, comme celles du Philadelphia Museum of Art, de l'Art Institute de Chicago ou du Metropolitan Museum of Art de New York.

Pour en savoir plus